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C'est très long des siècles ouverts noyés dans des nuits de cire
Un ruisseau - ébloui - éclabousse les ténèbres d'écorce -brisé-
-A demi-mots- je revois aux premières lueurs l'âme ouverte
qui aurait pu la reconnaitre dessinant dans l'air une berceuse
-seule- une danse étonnée froisse les heures l'insomnie -doigts ténébreux- verse l'ordre des nuits
-c'est bien trop long- les feuilles s'occupent d'une fin l'indifférence -humide- nappe nos maux tu tresses la mémoire du jour
-J'ai envie du cri de tes rides- De toi Comète immortelle
Restons encore irréels -disparaissons-
Glacés -par vent- solitaires nous sombrerons -pendus-
J'ai -froid- maintenant
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